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MEDECINE BUCCO-DENTAIRE, UN BIEN DE CONSOMMATION ?
Les réseaux :
Le 1er réseau de chirurgiens-dentistes, c’est l’assurance maladie obligatoire.
https://www.youtube.com/watch?v=Mdxjnl6e_yY
Longtemps acteur secondaire, l’UNOCAM est devenue le principal financeur de la santé bucco-dentaire. A ce titre, elle refuse d’être un payeur aveugle et exige un droit de regard sur les actes effectués et leurs montants.
Les réseaux des complémentaires n’ont rien à voir avec les réseaux de soins qui servent à coordonner les soins de différents professionnels de santé autour d’un patient et d’une pathologie.
Les types de réseaux complémentaires :
• Les réseaux « fermés » : La complémentaire définit un nombre limité de praticiens partenaires dans une région ou une ville selon un nombre de patients adhérents. Il y a appel d’offre limité avec un choix de la complémentaire.
• Les réseaux « ouverts » : Chaque professionnel qui désire adhérer au réseau est automatiquement intégré à partir du moment où il s’engage à en respecter les clauses. Il n’y a pas de nombre limite.
La loi Leroux qui officialise les réseaux en 2014, interdit les réseaux fermés dentaires. Légalement il n’existe plus qu’un type de réseaux : le réseau ouvert pour les chirurgiens-dentistes.
Un organisme organise et gère les réseaux complémentaires : La plateforme ou entreprise de management de secteur de la santé.
Il existe de nombreuses plateformes : MFP, Santéclair, Carte Blanche, Carrés bleus, Itélis, Kalivia, Terciane, MGEN, Sévéane, Actil, Covéa…
Ces réseaux couvrent aujourd’hui plus de 46 Millions de français, soit un patient sur deux. Il n’est plus possible de les considérer comme minoritaire pour notre exercice.
Pour cette raison la CNSD fait la différence entre :
• Les réseaux négociés : Les modalités de fonctionnement et les conditions sont négociées au niveau national ou départemental entre un organisme d’assurance maladie complémentaire et un syndicat ou plusieurs syndicats représentatifs de praticiens.
• Les réseaux non négociés : Les modalités de fonctionnement et les conditions sont établies dans un contrat par l’assurance complémentaire et proposées individuellement aux praticiens sans participation de syndicats. Les complémentaires évitent ainsi les contraintes d’une négociation.
6 minutes et 15 secondes qui dévoilent la stratégie de SantéClair.
http://www.cnsd.fr/actualite/news/1631-medecine-bucco-dentaire-un-bien-de-consommation
Des images d’un atelier organisé par la DGCCRF en 2012, avec la participation de Marianne BINST, Directrice de Santéclair.
N’hésitez pas à le diffuser à vos patients.
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