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FERMEZ VOS CABINETS DENTAIRES
Après les élections du mois de juin et l’arrivée du nouveau gouvernement, notre profession a obtenu un sursis pour l’application du règlement arbitral que le précédent gouvernement nous a injustement imposé. Mais attention, que les choses soient claires : il ne s’agit que d’un SURSIS. Gardons à l’esprit qu’une nouvelle bataille commence et qu’elle est loin d’être gagnée !
À la rentrée, toute la profession représentée par les trois syndicats dentaires (CNSD, FSDL et UD) a commencé une nouvelle négociation avec l’UNCAM et l’UNOCAM.
Malheureusement pour nous, et malgré le travail des différents syndicats, la base de travail de cette négociation imposée par le ministère et par la CNAMTS reste la même que pour le règlement arbitral.
L’AMO va chercher à imposer sa vision des choses en faisant stagner notre exercice sans le faire évoluer vers ce qu’il devrait être : passer de soins curatifs vraiment sous évalués à une médecine bucco-dentaire de qualité axée sur la prévention et sur des soins précoces moins mutilants. Nous devons faire comprendre que la qualité de ces actes doit être rémunérée à sa juste valeur, dans l’intérêt des chirurgiens-dentistes, mais surtout, dans celui des patients !
Nous devons montrer notre détermination et notre capacité de mobilisation pour défendre l’avenir de notre profession.
Pour ce nouveau combat, vous avez besoin des syndicats et les syndicats ont besoin de vous !
Montrons à nos gouvernants que nous sommes capables de faire front commun pour assurer notre avenir et la bonne santé bucco-dentaire de nos patients.
Les trois syndicats unis doivent vous appeler à la semaine de mobilisation en fermant vos cabinets dentaires du lundi 27 novembre au samedi 2 décembre ! La CNSD le fait, téléchargez les affiches : http://www.cnsd.fr/actualite/news/1905-dentistemobilise.
Certains diront qu’une semaine de fermeture est un effort important. C’est vrai, nous en avons conscience. Devant ces enjeux chacun de vous doit se sentir concerné. Nous n’aurons pas d’autres occasions, c’est la négociation conventionnelle de la dernière chance sinon nous aurons un RA.
Nous devons convaincre les pouvoirs publics de notre implication et surtout de notre détermination à ne rien lâcher ; les petites mesures ne sont plus de mises. Pour que l’action ait un impact, il faut que chacun de vous se mobilise et ferme son cabinet.
Garder son cabinet ouvert, c’est saborder le mouvement et compliquer la tâche de nos négociateurs.
Nous comptons sur vous !
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